Entre deux giboulées et un franc ciel bleu, une pergola bioclimatique permet de profiter de la terrasse lilloise en toute saison — à condition de la bichonner un minimum. Bonne nouvelle : il suffit de six rendez-vous bien placés dans l’année, sans matériel professionnel ni week-end sacrifié. Sortez l’éponge : on s’y met !
Mars : le grand nettoyage de printemps
Dès que le thermomètre repasse timidement la barre des 10 °C, ouvrez les lames à fond. Rincez la structure à l’eau claire, puis lavez-la à l’éponge douce avec un mélange d’eau tiède et de liquide vaisselle (ou un soupçon de vinaigre blanc). Évitez le nettoyeur haute pression : la laque n’aime pas les jets trop puissants.
Avant de rincer, inspectez l’envers des lames ; feuilles mortes, poussière et toiles d’araignée adorent s’y nicher. Un chiffon microfibre suffit à leur rendre leur éclat aluminium. Laissez enfin sécher l’ensemble lames ouvertes : l’air du Nord fera le reste.
Mai : vérifier toutes les évacuations d’eau
Au printemps, les feuilles obstruent facilement les gouttières intégrées ; la première averse peut alors déborder. Glissez un goupillon ou un fil de fer recourbé dans chaque trou d’évacuation, puis versez un arrosoir pour vérifier l’écoulement. Deux contrôles annuels prolongent la vie des joints et préviennent la corrosion intérieure.
Juin : lubrifier les mécanismes et les fixations
Quand les beaux jours s’installent, coupez l’alimentation électrique, ouvrez les lames à mi-course et pulvérisez un voile de lubrifiant silicone (jamais gras) sur l’axe moteur, les vérins et la crémaillère. Essuyez l’excédent : une fine pellicule suffit pour six à douze mois. Profitez-en pour serrer délicatement la visserie apparente ; un quart de tour empêche les bruits parasites les soirs de vent.
Septembre : contrôler la motorisation et les capteurs
Avant les premières bourrasques d’automne, lancez un cycle complet d’ouverture-fermeture. Un ralenti soudain ou une lame qui peine à suivre signale qu’un réglage s’impose. Nettoyez aussi les cellules photoélectriques et les capteurs pluie/vent avec un chiffon doux ; un simple voile de pollen peut dérégler la mesure et déclencher des fermetures inopinées. Bannissez produits chlorés et abrasifs : ils ternissent la peinture.
Octobre : Nettoyer toutes les traces laissées durant l’été
Après l’été, graisses de barbecue et poussière se sont incrustées. Lessivez la structure du haut vers le bas avec un détergent doux spécial aluminium, rincez abondamment, puis appliquez une cire polymère liquide. Ce film invisible fait perler la pluie, retarde les taches d’eau et redonne de la brillance pour plusieurs mois.
Décembre : Dernier nettoyage de l’année pour un hiver tranquille
Quand le froid s’installe, laissez les lames entrouvertes de 5 ° à 10 ° lors des absences : l’air circule, l’humidité stagne moins, la glace n’a pas de prise. Balayez une dernière fois les feuilles persistantes, puis assurez-vous que la descente d’eau reste libre jusqu’au sol. Si votre terrasse jouxte de grands arbres, un léger rinçage complémentaire peut être utile ; en zone “exposée”, deux nettoyages annuels sécurisent la peinture.
